A chaque saison sa logique. L’été, période d’un certain laisser-aller, peut cependant favoriser l’élaboration d’un socle solide en vue des compétitions de l’automne. Condition : respecter certaines règles de base…
Ne pas retarder (sans cesse) le retour aux choses sérieuses
Couper son entraînement deux fois par an n’est pas facultatif : c’est une obligation ! Une partie de l’été peut donc s’organiser de manière alanguie. Dormir, nager, prendre soin de soi, être à l’écoute des autres. La coupure ne peut cependant s’éterniser. Deux semaines (trois au maximum).
Ensuite, il faut reprendre. Lentement. Sans chercher à retrouver d’emblée les sensations des périodes de pleine bourre. Faire preuve de patience et (ré)augmenter progressivement le kilométrage hebdomadaire. Noter scrupuleusement le programme des séances pour vérifier que vous ne vous emballez pas.
Privilégier la qualité
Logique de tirer profit de l’été – ses longues journées, sa météo généralement favorable et ses temps de loisirs accrus – pour être attentif aux détails. Il est certes utile et agréable de courir pour courir, simples footings détendus en totale endurance. Mais l’entraînement peut et doit aussi prendre vers une dimension plus qualitative.
Le recours au fartlek donne l’occasion de travailler tous les types d’allure. Les efforts brefs mais soutenus (alternance 30 secondes vite et 30 secondes de trot ou 6x3min avec 90 secondes de récupération entre chaque séquence intense) permettent de maintenir ou d’améliorer la VMA et la technique de course. D’autres modules plus longs (3x10min à l’allure semi) sont utiles pour mémoriser – et peut-être dynamiser – la capacité à ne pas se désunir.
Soignez les phases de récupération
Vous souhaitez sortir de l’été reposé physiquement et mentalement. Nécessaire en conséquence de mettre l’accent sur les temps faibles (pour reprendre une expression rugbystique), c’est-à-dire ceux durant lesquels vous ne courez pas.
Siester, soigner l’alimentation (en consommant fruits et légumes de saison sans modération !), profiter pleinement des moments simples et indispensables de l’existence (donc vous vous privez parfois à cause de l’entraînement). Attention toutefois : ne prenez pas (trop) de poids. Pesez-vous chaque semaine !
Prendre le temps de métisser son entraînement
Personne ne dit que vous deviendrez un triathlète compétitif du jour au lendemain ! Mais le détour vers les autres disciplines d’endurance (vélo et natation) s’impose. En pédalant et nageant, vous supprimez les chocs propres à la pratique de la course à pied. Et faites travailler des groupes musculaires complémentaires à ceux utilisés dans le running.
Il est également souhaité de mettre l’accent durant l’été sur les exercices peu souvent pratiqués durant l’année. Etirements, travail de gainage, musculation du haut du corps, travail sur la respiration, relaxation sont autant de pistes à explorer.
(se) Fixer des objectifs clairs
Mettre un pied devant l’autre, c’est bien. Mais savoir jusqu’où l’on souhaite aller et à quel rythme, c’est encore mieux ! L’été permet de se projeter dans l’avenir. Et de préparer la saison automnale de manière active et énergique.
Consulter le calendrier des épreuves et cocher quelques date/destinations. Tenir compte de ses obligations professionnelles et familiales pour ne pas partir sur une fausse piste. La notion de challenge mais aussi de plaisir doit précéder la réservation du dossard. Ensuite, inscription. Sans traîner. Sans repousser au lendemain ou à la rentrée. Voir grand. Courir loin. Eté rime avec optimisme !
David Agier dit
Personnellement je ne coupe jamais durant l'été parce qu'il est facile de s'entrainer durant la période des congés
Anamorphose Ludivine dit
Super
Stéphanie Run dit
pareil.. sauf blessure!!