Pas toujours évident de savoir à quelle famille de coureurs on appartient vraiment. Touriste, dilettante, consciencieux ou fanatique ? Le test de Runners.fr vous permettra de reconnaître votre tribu. Ne trichez pas : on vous observe…
1. Généreuse (un peu perverse tout de même), votre moitié a réservé dans un bon resto la veille d’une grosse séance d’entraînement. Votre réaction :
Chérie, ça va pas être possible…
2. C’est la rentrée. Soucieux de votre look et conscient que votre matériel de running (notamment les chaussures) ne tient plus la route, vous partez faire du shopping. Dans la boutique, vous choisissez :
Votre modèle préféré. En double.
Un truc en déstockage – vraiment moche mais qu’importe…
Tout a été commandé sur internet depuis des mois…
Ce que la vendeuse (qui a de beaux yeux) veut vous vendre !
3. Votre boss, qui vous apprécie beaucoup mais ne comprend rien au running, vous demande de faire un speech sur les sports d’endurance lors du week-end de motivation des cadres de l’entreprise. Vous avez une idée :
Expliquer la nécessité de l’entraînement en VMA à vos collègues (médusés).
Raconter (en blaguant) le Marathon de New York que vous avez terminé en marchant en plus de 6h…
Vous moquer des mecs qui pissent dans les bouteilles d’eau dans les sas de départ avant une course (et en mettent partout à côté)…
Comparer (avec des trémolos dans la voix) la carrière de Zatopek à celle d’un grand leader d’entreprise !
4. Vous devez vous occuper d’un lointain cousin pendant tout un week-end. Pour le distraire, vous lui offrez :
Une grasse matinée : au moins, ça tuera le temps…
Une séance de run and bike. Lui, sur le vélo, et vous, en courant…
Un Perrier rondelle sur la terrasse où se retrouvent généralement vos potes runners après leur séance d’entraînement. Comme ça, vous pouvez papoter avec les copines…
Un ticket pour une séance de ciné. Pendant qu’il regarde le film (deux bonnes heures), vous pouvez faire une vraie séance d’entraînement…
5. Il fallait s’en douter : avec tous ces changement de température, vous avez attrapé une énorme crève. Le toubib, qui vous ausculte pour la première fois, demande si vous êtes d’une nature active. Vous lui répondez :
Je cours dix fois par semaine ! Vous n’entendez rien dans votre stéthoscope ?
Disons que je cours de temps en temps. Mais, de vous à moi, c’est tout de même un sport assez chiant…
Je fais tout pour être en bonne condition physique. En tout cas, je cours beaucoup…
Ça dépend des jours. Je suis d’humeur assez changeante lorsqu’il s’agit de bouger…
6. On vous lance un défi : courir les 20km de Paris en moins de 1h45. Vous réfléchissez à peine et rétorquez :
Faut courir à quelle allure à peu près pour y arriver ?
Pas de problème. Je suis prêt !
Vingt bornes mais t’es malade ou quoi ?
Courir à moins de 12km/h de moyenne : tu me prends pour une mangue !
7. Vous avez décidé de vous inscrire au Marathon de Sables. Et voilà que vos copains runners se moquent de vous. Du coup, vous rétorquez :
Mais, tu crois quoi : que j’y vais pour finir ? J’y vais pour gagner !
Ça fait six mois que je ne bouffe que du lyophilisé !
Oui, je sais, c’est un peu de l’argent foutu en l’air…
J’ai toujours rêvé de dormir dans le désert !
8. J’aurais aimé être un artiste, chantait-on autrefois. Vous, votre refrain idéal, ce serait plutôt :
Un kilomètre à pied, ça use, ça use…
nanana, nanana (sur l’air de Rocky).
Désolé, je ne cours jamais en musique.
9. Voilà que vous tombez amoureux. Du coup, tous vos points de repère explosent. Votre meilleur pote d’entraînement vous téléphone pour contrôler que la séance de fractionné du lendemain tient toujours. Vous répondez :
Oui, mais il faudra que je file vite retrouver Nathalie après…
Je serai là. J’ai dit à Nathalie que j’avais une réunion qui finissait tard…
Je ne crois pas que Nathalie sera d’accord…
Comment dire ? Je crois que j’ai mieux à faire. Nathalie m’attend…
10. C’est fini. Plus de cartilage au genou gauche. Il faut tirer une croix sur le running. Vous décidez :
Prendre une bonne cuite et voir après…
Prendre un trimestre de vacances en Thaïlande…
Ce n’est pas un bout de cartilage qui va vous empêcher de courir.
RÉSULTATS |
Une majorité de : runner ascendant touriste
Heureusement que vous existez ! A votre manière, vous dessinez une manière très originale de vivre la pratique du running : lointaine, fumiste et pourtant respectueuse de certains de ses codes. On aimerait vous faire entrer dans la communauté de manière moins éparpillée mais ce serait peine perdue. Vous aimez votre indépendance et le rapport un peu anarchiste que vous entretenez avec la pratique sportive. Carpe diem !
Une majorité de : runner ascendant dilettante
Il y a des jours où l’on vous bafferait volontiers. Votre absence d’implication crispe toutes celles et tous ceux qui se démènent pour être des runners de bon niveau. Le pire, c’est que vous êtes plutôt doué. Mais tellement fainéant. Que faire pour vous convaincre de suivre un plan d’entraînement et de participer à un marathon dans un état de forme convenable ? Tout a déjà été essayé. En vain !
Une majorité de : runner ascendant consciencieux
Vous êtes populaire. Et franchement, c’est mérité ! Des filles ou des mecs comme vous, ça ne court pas les rues. Toujours à l’heure au rendez-vous, toujours là pour prendre des nouvelles des potes d’entraînement blessés, toujours modeste au lendemain d’une bonne perf. Vous êtes consciencieux et vous êtes pourtant abordable. Surtout, ne changez rien !
Une majorité de : runner ascendant fanatique
Sympa de vous dévouer ! Des vrais accros, il en faut. Vous en êtes. On aimerait vous faire remarquer que vous filez un mauvais coton, que vous allez finir par vous isoler du reste du monde, qu’une tendinite est vite arrivée, qu’un Kenyan passera toujours avant vous. Rien à faire : vous êtes comme ça. Enjoy, donc !